67 research outputs found

    Ce que l'Ă©conomie sociale et solidaire fait Ă  l'entrepreneuriat.

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    Etant donné leurs particularités, comment et sur quelles bases peut-on analyser les phénomènes entrepreneuriaux qui relèvent de l'économie sociale et solidaire (ESS)? A partir d'une lecture critique des quatre paradigmes (création de valeur, innovation, opportunité d'affaires et création d'organisation) mis en évidence par Verstraete et Fayolle (2005), nous cherchons à analyser dans quelle mesure ils peuvent aider à étudier l'entrepreneuriat en ESS. Nous défendons la thèse que l'ESS questionne ces quatre paradigmes de l'entrepreneuriat. Cette prise de conscience de la prégnance des héritages issus notamment de l'économie, mais aussi des limites, d'une part de leur portée, d'autre part de certains de leurs postulats, nous amène à avancer trois propositions pour étudier l'entrepreneuirat en ESS et plus généralement tout phénomène entrepreneurial.

    Improving SMEs' guidance within public innovation supports

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    In the eighties, public bodies became aware of the importance of the SMEs in the regional economic development. In order to stimulate their innovativeness and to overcome their inward limits, public policies set up innovation agencies all over European countries. Criticisms arose after ten years of existence because of their low usefulness. This article aims to develop a better understanding of the relationship between SMEs and innovation agencies (RTTAs – Regional Technology Transfer Agencies) : it presents the implementation of a management scheme which experimented new solutions, in French SMEs, to overcome previous gaps. Our article seeks to enrich researches exploring the links between the SME and the RTTA ; it advocates new principles to improve SMEs' guidance in innovation processes.

    De la démarche de conception d'un dispositif de sensibilisation à l'entrepreneuriat

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    Cet article est consacré à l'analyse du processus de création d'un dispositif innovant de sensibilisation à l'entrepreneuriat, dans le cadre d'une maison de l'entrepreneuriat pilotée par une université française. Après un rappel des facteurs contextuels, les modalités retenues pour le management du projet sont exposées ; puis sont abordées les questions soulevées, à partir des différentes dimensions constitutives du projet (objectifs poursuivis, public ciblé, outils et démarche proposés). Enfin, une analyse réflexive portée sur la démarche permet d'engager une discussion autour des difficultés rencontrées et sur les problématiques posées par le développement de la culture entrepreneuriale3 dans un contexte de négociation réticulaire.

    Analyser l'articulation des compétences individuelles, collectives et stratégiques : propositions théoriques et méthodologiques

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    Le repérage sémantique du concept de compétence dans les sciences de gestion révèle que la thématique des compétences a émergé presque simultanément des domaines du management stratégique et de la gestion des ressources humaines (Rouby et Thomas, 2004), sans pour autant déboucher sur une convergence des concepts et des problématiques traitées. Or, une des questions majeures qui se posent encore reste celle du lien entre stratégie et démarche compétence : comment accéder à ces compétences, les construire, les renforcer et les développer ? Comment « passer » du niveau individuel au niveau collectif ? Comment rendre compte de la perméabilité entre compétence individuelle et compétence collective pour développer les compétences stratégiques de l'entreprise ? Notre objectif ici est de proposer une lecture dynamique, porteuse d'ouvertures pour les deux champs, sans référence à un modèle de gestion spécifique. Dans une première partie, nous avons cherché à nous doter d'un cadre théorique de dépassement, susceptible de favoriser le dialogue entre la perspective stratégique et la perspective RH. Puis, nous avons envisagé les propositions méthodologiques susceptibles d'être mobilisées dans un contexte de PME, afin d'analyser les compétences stratégiques, collectives et individuelles

    Logique d’action et projet dans l’action collective:réflexions théoriques comparées

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    (VF)La notion de logique d’action est proposée par certains auteurs pour accéder aux comportements des acteurs dans une perspective de dépassement du dualisme acteur/système nourrie des multiples regards théoriques pertinents sur l’acteur ou la situation. Pour fonder ce même dépassement, la notion de projet est retenue par d’autres pour participer d’un effort de théorisation de l’action collective. Dans un premier temps, ces deux regards théoriques sont synthétiquement présentés. Dans un second temps, ils sont rapprochés et discutés autour de deux questions:les logiques naissent-elles de projets? les projets deviennent-ils des logiques? Il ressort de la réflexion que la méthodologie des logiques d’action ne peut se passer du concept de projet pour clarifier sa posture théorique.(VA)The notion of “the logic of action” is proposed by some authors to better understand the behavior of the actors and reach beyond the dualism that opposes actors and systems. Such a perspective builds on multiple theoretical perspectives on the actor or his context. Other researchers suggest that the notion of “project” should be central in an effort to conceptualize collective action. At first, the two theoretical approaches are summarized. Secondly, they are critically questioned along the following lines:does the logic of action arise from projects? Do the projects become logics of action? The discussion demonstrates that the methodology of the logic of action needs to refer to the project to clarify its theoretical posture.logique d’action; sociologie;projet collectif;acteur collectif;théorie de l’action; épistémologie de l’action;logic of action;sociology;collective action; collective actor;collective project;epistemology.

    Analyser l'articulation des compétences individuelles, collectives et stratégiques : propositions théoriques et méthodologiques

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    Le repérage sémantique du concept de compétence dans les sciences de gestion révèle que la thématique des compétences a émergé presque simultanément des domaines du management stratégique et de la gestion des ressources humaines (Rouby et Thomas, 2004), sans pour autant déboucher sur une convergence des concepts et des problématiques traitées. Or, une des questions majeures qui se posent encore reste celle du lien entre stratégie et démarche compétence : comment accéder à ces compétences, les construire, les renforcer et les développer ? Comment « passer » du niveau individuel au niveau collectif ? Comment rendre compte de la perméabilité entre compétence individuelle et compétence collective pour développer les compétences stratégiques de l'entreprise ? Notre objectif ici est de proposer une lecture dynamique, porteuse d'ouvertures pour les deux champs, sans référence à un modèle de gestion spécifique. Dans une première partie, nous avons cherché à nous doter d'un cadre théorique de dépassement, susceptible de favoriser le dialogue entre la perspective stratégique et la perspective RH. Puis, nous avons envisagé les propositions méthodologiques susceptibles d'être mobilisées dans un contexte de PME, afin d'analyser les compétences stratégiques, collectives et individuelles.

    Manager des collectifs, levier de la compétence organisationnelle ?

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    L’analyse comparative de démarches compétences dans des PME a révélé le caractère spécifique des pratiques managériales développées dans une PME SCOP (société coopérative et participative) et leurs effets remarquables sur l’implication des salariés. À partir du cadre théorique de la régulation sociale de Jean-Daniel Reynaud et d’une posture méthodologique empruntée à Jean-Claude Moisdon, nous analysons le rôle du dirigeant et du conseil d’administration, et celui des divers collectifs qui nourrissent la gouvernance de cette SCOP. Il apparaît que le travail réel, la création de collectifs et la régulation sociale sont au cœur des préoccupations de cette SCOP et permettent de faire vivre un projet d’entreprise sociale et économiquement viable, au service de et avec ses salariés. Au-delà, cette étude de cas permet de reposer la question de la coopération et des collectifs qui tendent à avoir été délaissés au profit exclusif de l’autonomie, ce qui a pour conséquence de passer sous silence ce qui se joue dans le travail.The comparative analysis of skills management in SME (small and medium enterprises) has revealed the specificity of the managerial practices developed in a SME SCOP (cooperative and participative society) and their remarkable effects on its employees’implication. Using Jean-Daniel Reynaud’s social regulation theoretical frame and Jean-Claude Moisdon’s methodological posture, we discuss the role of the leader along with the role of the management board and of diverse collectives who actively take part in the governance of this SCOP. It appears that the actual activity of the SCOP, the creation of collectives and actions of social regulation are at the heart of this SCOP’s concerns, thus fostering its development project that aims to be socially and economically viable, and at the service of and with its employees. This case study also allows to ask the question of the cooperation and of the collectives which tend to have been abandoned at the exclusive profit of autonomy, leaving untold what really takes place at work

    Figures de la conception et de l’innovation dans l’artisanat

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    Les figures de la conception et de l’innovation exposées dans cet article sont le fruit d’une réflexion menée à partir d’un travail empirique réalisé auprès d’artisans. Ces derniers, qui proviennent d’univers de métiers parfois traditionnels, considèrent qu’ils innovent, même si c’est à des degrés divers et dans des formes variées. Après avoir présenté les approches de l’innovation et leurs limites dans le contexte de l’entreprise artisanale, nous décrivons la méthodologie de recherche qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche originale de travail impliquant des universitaires et un club régional de dirigeants artisanaux. La proposition d’une typologie de couples conception-innovation est ensuite discutée et envisagée pour caractériser l’artisan par une figure originale de manager de projet.If design and innovation have been largely studied by researchers in management, this question is relatively less adressed in the craft context. This article deals with the design and innovation figures, identified after three years of work within a regional club associating both different craftsmen and researchers.Based on an empirical study of 15 craft firms in several sectors (sometimes traditional sector) results put into light several various shapes and stages in design and innovation processes.After the presentation of the different theoretical approaches of design and innovation and their limits in the craft context, we expose the research methodology and this original approach of regional club. Afterwards, the proposal of a typology of design and innovation couple is discussed and considered to characterize the cratfman as an original figure of project manager.Los ejemplos de la concepción y la innovación presentados y comentados en este artículo son el fruto de una reflexión llevada a cabo a partir de un trabajo empírico realizado con artesanos. Éstos, procedentes de áreas de oficios a veces tradicionales, consideran que innovan, aunque – claro está – en diversos grados y de distintas formas.Después de presentar los enfoques de la innovación y los límites que tienen en el contexto de la empresa artesanal, presentamos la metodología de investigación que entra en el marco de una directriz original de trabajo en la que se ven implicados universitarios y un grupo regional de dirigentes artesanales.Luego se comenta la propuesta de una tipología de binomios concepción /innovación, la cual se enfoca para caracterizar al artesano mediante la figura original de director de proyecto.Die in diesem Bericht dargestellten Illustrationen zur Konzeption und zur Innovation sind das Resultat von Reflexionen, die auf einer empirischen Untersuchung bei Handwerkern basieren. Die Handwerker aus teilweise sehr traditionellen Branchen, betrachten sich als innovativ, wenn auch in verschiedensten Formen und Ausprägungen. Nach Darlegung der Innovationsansätze und deren Grenzen bei der Anwendung im handwerklichen Umfeld, beleuchten wir die methodische Vorgehensweise, welche die Teilnahme von Akademikern und einem regionalen Handwerkerverband umfasste. Der Vorschlag einer zweidimensionalen Typologie bestehend aus Konzeption / Innovation wird nachfolgend diskutiert und zur Beschreibung von Handwerkern empfohlen

    Diagnostic et perspectives de développement de la filière céréales biologiques des Pays de la Loire

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    Plus encore qu’en conventionnel, la production de céréales est très dispersée dans le paysage agrobiologique régional. Ce sont avant tout les éleveurs bovins, nombreux en Pays de la Loire, qui produisent des céréales et oléoprotéagineux biologiques. Les exploitants spécialisés en grandes cultures ne produisent que 20% des céréales biologiques régionales (source RGA 2001). Ainsi, notre enquête auprès des producteurs de céréales biologiques concerne des agriculteurs aux parcours et aux exploitations très divers. 4 Les agriculteurs biologiques rencontrés ont des profils sociologiques et des parcours très divers. Ils ont, globalement, entre 35 et 55 ans, ils sont souvent d’origine agricole et ont un niveau de formation élevé par rapport au reste de la population agricole. Les itinéraires qui les ont menés à l’agriculture biologique sont variés. Nous en avons distingué quatre types : · Des producteurs à la conquête d’un nouveau marché : L’agriculture biologique apparaît, pour 10% des enquêtés, comme un segment de production très bien valorisé, et donc intéressant. Ces producteurs jeunes, ayant un niveau de formation élevé et souvent spécialisés en grandes cultures se sont convertis récemment (1999/2000), ils sont motivés par le fort niveau de valorisation économique et par l’intérêt technique du mode de production biologique. Cependant la conversion constitue une rupture technique important. Dans un premier temps, ces agriculteurs ont donc choisi de ne convertir qu’une partie de l’exploitation. Ils se soutiennent collectivement dans cette démarche de conversion, à travers des échanges au sein d’un groupe dynamique animé par le GAB et la coopérative. · Des producteurs extensifs : La majorité des producteurs ont converti leur exploitation dès que le marché du Bio leur a offert une bonne valorisation et que les aides ont sécurisé la conversion. Ces agriculteurs étaient dans les années 98/99 en systèmes extensifs, relativement proches du mode de production biologique. L’évolution du contexte économique et réglementaire leur a donné l’opportunité de s’engager dans la bio sans rupture technique importante et sans prendre trop de risques financiers. · Des producteurs déçus par le « productivisme » : Pour un cinquième des producteurs, la conversion a constitué une rupture technique et sociale importante. Ils se sont convertis suite à une remise en cause du système dans lequel ils étaient insérés (remise en cause des techniques mais aussi du système d’encadrement technique et économique). · Enfin, pour un dixième des producteurs, l’installation puis la conversion à l’agriculture biologique constituent une sorte de retour à la terre. Leurs motivations pour l’agriculture biologique sont éthiques. La conversion correspond à un projet de vie. Ces producteurs ont souvent un niveau de formation élevé, ils n’ont pas un ancrage social fort dans l’agriculture (souvent ils ne sont pas issus du milieu agricole et ont travaillé dans un autre secteur avant l’installation). 4 Sur le plan des structures et des systèmes d’exploitation, la population des producteurs de céréales biologiques est également très hétérogène : · Les céréaliers spécialisés représentent 7% des producteurs de céréales biologiques dans la région (RGA 2001). Nous en avons rencontré en Vendée et en Maine et Loire. Leur SAU moyenne est de 121 ha, mais plus de 50% de l’exploitation demeure en conventionnel. Les céréales représentent 61% de l’assolement et les oléoprotéagineux 28%. C’est une population convertie récemment, soucieuse de profiter d’une nouveau marché. Ces nouveaux producteurs expriment de fortes incertitudes quant au maintien de leur exploitation en agriculture biologique. Cela dépendra de la réussite technique de la conversion, des possibilités d’approvisionnement en matière organique, de l’évolution du marché et de la valorisation des céréales biologiques. · Les éleveurs bovins représentent 67% de la population de producteurs de céréales et 45% de la production de céréales biologiques en Pays de la Loire (RGA 2001). Si ce sont des producteurs importants globalement, ils ont un poids très faible dans les échanges de céréales régionaux : leur système est basé sur l’autonomie pour la production de viande ou de lait. Les céréales représentent 15% de la SAU et sont toutes autoconsommées. Il s’agit souvent de mélanges céréaliers. La marge de développement des ventes de céréales par cette population est faible : certains éleveurs envisageraient d’augmenter la production si le prix de vente des céréales biologiques augmentait. · Un quart des producteurs de céréales sont des polyculteurs éleveurs, ils produisent 35% des céréales biologiques régionales (RGA 2001). Ces producteurs se sont souvent convertis avant les autres et ont une forte motivation éthique pour l’agriculture biologique. Leurs systèmes sont équilibrés entre productions animales et productions végétales. Les céréales représentent 33% de l’assolement, une partie est destinée à l’autoconsommation par un petit atelier d’élevage, la moitié est destinée à la vente. Ces agriculteurs, qui ont développé un système qu’ils jugent équilibré, ne souhaitent pas augmenter la production de céréales de vente. 4Il existe un potentiel de développement de la production de céréales biologiques parmi les producteurs enquêtés et ce potentiel est essentiellement porté par les céréaliers spécialisés. En effet, les éleveurs ou les polyculteurs-éleveurs n’expriment aucun projet d’augmentation de leur production. Certains envisageraient éventuellement de consacrer quelques hectares à des céréales de vente si leur prix augmentait ou si des terres se libéraient. Dans l’ensemble, ces enquêtés ne sont pas prêts à remettre en cause l’équilibre de leur système pour développer les cultures de vente. En revanche, la production des céréaliers spécialisés peut fortement varier, à court terme. Dans l’hypothèse favorable où ces agriculteurs réussiraient leur conversion en résolvant leurs difficultés techniques (notamment d’approvisionnement en matière organique) et où ils convertiraient la totalité de leur exploitation en agriculture biologique, la production totale de l’échantillon augmenterait de 20% environ. En revanche, dans une hypothèse défavorable, en cas d’échec de la conversion de ces céréaliers, la production totale sur la population d’enquête pourrait diminuer de 20% environ. Quoiqu’il en soit, ce potentiel de développement de la production reste très insuffisant face au déficit en céréales et oléoprotéagineux existant en Pays de la Loire. 4Les perspectives de conversion Les conditions sociales de conversion à l’agriculture biologique se sont améliorées. Ainsi ce mode de ^production n’est plus marginal au sein de la profession agricole, les compétences techniques se développent, les aides à la conversion ont été fortement revalorisées, notamment pour les céréaliers, la notoriété des produits biologiques augmente parmi les consommateurs. Cependant, il reste des freins importants à la conversion. Citons notamment les difficultés d’engagement des producteurs face aux fréquentes évolutions du cahier des charges et à son opacité, notamment en terme d'approvisionnement en matière organique, les lacunes de l’appui technique aux producteurs, la taille des exploitations conventionnelles (notamment des exploitations en grandes cultures), souvent trop grandes pour envisager une conversion et la concurrence croissantes d’autres segments de différenciation des produits (Agriculture Raisonnée, chartes de qualité). RRR La première réponse apportée au problème de déficit en céréales et oléoproétagineux a été réglementaire. L’application du Repab-F peut avoir pour effet un rééquilibrage entre la production et la consommation de céréales. En effet, le déficit actuel en céréales et oléoprotéagineux observé en Pays de la Loire est en grande partie imputable à la forte consommation par les élevages de volailles. Suite à l’application du Repab-F, le nombre d’élevages de volailles biologiques a cessé de croître : il est donc probable que les éleveurs qui restent en agriculture biologique pourront convertir des surfaces pour la production de céréales biologiques. Quant à la production de céréales et oléoprotéagineux, les voies de développement majeures sont la réussite et la poursuite des conversions de céréaliers spécialisés, et dans une moindre mesure, la promotion de systèmes d’exploitation plus diversifiés dans les productions végétales (de type polyculture-élevage) auprès des éleveurs. Le développement de la production de céréales biologiques en système spécialisé est lié à trois facteurs clé : la réussite de la conversion de quelques pionniers vendéens, qui peut jouer un rôle moteur par la suite ; la poursuite des efforts entrepris en terme d’appui technique et d’animation de groupes de producteurs en conversion ; la sécurisation économique des producteurs en conversion (garantie de débouchés des céréales C1 et C2). Le développement de la vente de céréales par des exploitants en systèmes de polyculture élevage est conditionné par la mise en place par des organisations de producteurs d’une forme de collecte spécifique, de petite échelle et donc coûteuse

    Diagnostic et perspectives de développement de la filière volaille biologique des Pays de la Loire

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    L’étude les perspectives de la filière volailles de chair biologique constitue une déclinaison d’un programme de recherche régional : ARPENT-Bio visant à comprendre les dynamiques de filières biologiques régionales et à tracer leurs perspectives de développement à moyen terme. Le secteur de la volaille de chair avait été retenu initialement pour plusieurs raisons : - Les perspectives de la filière volailles de chair conditionnent celles de la filière céréales (besoins pour l’alimentation animale). - Une offre significative, semble-t-il en développement, dans différentes formes de distribution ; - La présence en Pays de la Loire des principaux opérateurs en volailles labels, pour lesquels l’agriculture biologique constitue un segment potentiel ou effectif ; - Le changement de cahier des charges (REPAB-F) venait modifier les conditions de production. Cela était-il susceptibles de remettre en cause cette dynamique de filière ? Nous tenterons donc de caractériser les éléments de contexte déterminant l’évolution de la filière, d’identifier les acteurs et leurs logiques d’action et d’éclairer ainsi les dynamiques à l’œuvre dans la filière
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